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Ars-en-Ré

Eglise Saint-Etienne

Ars-en-Ré, le plus grand port de l'ile est située au fond du du Fier d'Ars qui tiendrait son nom du mot fjord, l'ile ayant été occupée par les normands au Xème siècle. La saliculture et l'ostréiculture sont les spécialités de cette localité de la côte est de l'ile.

L'église Saint-Etienne a pour particularité d'avoir un clocher peint en blanc et noir, servant d'amer pour les navires croisant au large. Une statue du saint-curé d'Ars trône dans l'église ; or Jean-Marie Vianney n'est nullement né sur l'ile mais est originaire de la région lyonnaise.

A l'intérieur de l'église, une chapelle nommée "chapelle des marins" est dédiée à ces hommes.

Un ex-voto y est présent. Il a été réalisé par un marin rétais dont le nom figure sur la quille tribord : "Don de BOULAGE Fois (François ?), un document de 1854 attestant à l'appui qu'il fut "fait et donné par Boullangé marin à l'occasion de l'érection d'une chapelle des marins dans l'église d'Ars-en-Ré".

L'oeuvre exécutée est un brig sans voiles portant à la poupe le nom de "Reine des Anges". Les 12 sabords à mantelets percés dans la coque laissent penser qu'il s'agit d'un navire de commerce armé. Un buste de de femme est fixé à la proue. Le pont du navire est muni d'un guindeau à l'avant et d'une barre à roue à l'arrière.

Un tableau votif concernant le sauvetage d'un navire dans la tempête figure aussi dans la chapelle des marins. Il y est mentionné l'inscription : "J. BEGAUD - Ars le 6 mai 1877 - Ile de Ré". L'oeuvre est une huile sur toile réalisée sur l'ile en 1877 par un peintre rétois.

La scène montre deux navires dans la tempête. Le trois-mâts goélette britannique "Lucile" vient au secours d'un lougre (petit chasse-marée) français. Ce dernier est en piteux état : voiles en lambeaux, vergues abattues, haubans cassés, misaine affalée et pavillon national en berne. Le trois-mâts a pour sa part réduit sa toile et certaines de ses voiles sont déchirées. Les archives paroissiales de l'époque mentionnent cet évènement de mer en indiquant que "le sieur Aufredy Bernard disparaît au large des côtes anglaises. Au moment de sombrer il est sauvé par un navire anglais".

Le tableau a donc été exécuté suite à ce drame évité.