Equemauville

Chapelle Notre-Dame de Grâce

Les maquettes

De nombreuses maquettes et des dioramas ont été offerts à Notre-Dame de Grâce. Les maquettes sont très variées et peuvent avoir été réalisées à partir de matières exotiques, telles noix de coco et palmes de cocotiers tressées.

L'on retrouvera parmi tous ces ex-voto la traditionnelle barque de pêche de Honfleur-Trouville, dont :
- la grande barque chalutière de Trouville « HO 1 » (les Trois Sœurs), de la fin du 19ème siècle,
- la barque de pêche au chalut « HO 26  » sous pavois, à la coque rouge, noire et verte, de la fin du 19ème siècle
- la barque chalutière « HO 63 », de la fin du 19ème siècle également et présentant une coque aux couleurs identiques à la précédente,
- la barque chalutière « HO 67 », aux couleurs similaires,
- une autre barque de pêche, sans indication particulière, de couleurs ivoire et vert,
- le chalutier « HO 1044 » fin de la première moitié du 19ème, ayant pour nom "Liliane - Honfleur", navigant à la fois au moteur et à la voile,
- un diorama avec deux barques de pêche traditionnelles.    

Des navires de commerce ou de guerre sont également présents à l'intérieur de la chapelle :
- le trois-mâts barque-goélette "Saint-Joseph" de la 2ème moitié du 19ème siècle, à la coque bleu-vert et blanche,
- plusieurs trois-mâts carré dont celui portant l'inscription "par Prentout Zin le 8 septembre 1855" (vraisemblablement le nom du donateur) et une frégate militairedu 18ème siècle.

Une maquette du paquebot "Normandie", une autre d'une vedette à passagers et plusieurs embarcations diverses viennent s'ajouter à ces dons, parmi lesquelles une embarcation nordique ainsi que de petites pirogues.

D'autres ex-voto sont également remarquables, à l'image de ce galion confectionné à partir de fibres végétales (feuilles de cocotiers ou autres arbres des Tropiques) et sur les voiles duquel l'on peut lire "Je suis RL Le vagabond 1994 - SCL".

Mais la plus originale des maquettes est ce navire dont la coque est une noix de coco portant l'inscription "Guadeloupe". Le mât est en bambou et la voile en madras, tissu local de l'ile de Karukera (autre nom de la Guadeloupe) importé par les Indiens venus y travailler à l'abolition de l'esclavage. Un tête de femme portant la coiffure traditionnelle est imprimée sur la voile.