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Photos  des ex-voto du Trésor de la Basilique de Sainte d'Auray

Le Trésor de la Basilique de Sainte-Anne d’Auray

De tous temps les marins se sont confiés non seulement à la Vierge Marie mais aussi à Sainte-Anne, la grand-mère du Christ, qui est devenue la patronne des Bretons. Aussi il n’est pas étonnant que les ex-voto soient nombreux à Saint-Anne d’Auray, où ils sont conservés à l’intérieur du Trésor de la Basilique. Cet endroit n’est pas exclusivement dédié aux objets votifs des marins puisque l’on peut aussi bien y voir toutes sortes d’offrandes, allant de la médaille du militaire ayant participé à des théâtres d’opérations aux maillots cyclistes de Jean Robic et de Bernard Hinault.

En ce qui concerne les ex-voto marins, si ces derniers sont en majorité l’œuvre de gens de mer, certains d’entre eux ont aussi pu être offerts lors de guérisons, de maladies, de réussite à des examens, etc…

Parmi les ex-voto marins, du plus ancien des années 1800 au plus récent des années 2000, l’on trouvera tout particulièrement :

  • des maquettes,
  • des dioramas,
  • des tableaux
  • des bateaux en bouteille.

Des oeuvres votives sont aussi exposées à l'intérieur de la Basilique et dans le Mémorial érigé à la fin de la 1ère guerre mondiale. Certaines de ces dernières sont étroitement liées au milieu maritime, comme l'indiquent les photos ci-dessous.

Commentaires des ex-voto présentés sur le site

Tableau des marins de la Circonscription Maritime de Vannes 

Le tableau a été offert par ces derniers alors que 705 d’entre eux combattirent contre les Prussiens et qu’il n’y eut aucune perte humaine.

Les Défenseurs de Pé-Tang

Ces marins bretons se mirent sous la protection de Sainte-Anne alors qu’ils avaient été chargés de protéger la résidence catholique de Pékin et ses 3000 fidèles en 1900. Faisant face aux Boxers, à leurs assauts répétés et à leur bombardement continuel entre le 1 er juin et le 16 août, leur résistance héroïque sauvera du massacre 3000 chrétiens. Leur commandant, l’enseigne de Vaisseau Paul Henry, et quatre matelots perdront la vie au cours de ces affrontements.

Escorteurs d’Escadre « TARTU » et « SURCOUF »

Ces navires de guerre, de la classe T47, ont été construits à Lorient à entre les années 1950 et le début des années 1960. Ils ont été probablement offerts par des marins présents à leur bord – alors que ces deux bâtiments participaient à un exercice en Méditerranée - lors de l’éperonnage du SURCOUF par un navire russe nullement en cause le 6 juin 1971, faisant 9 morts à bord du navire français. Le TARTU tenta un remorquage du SURCOUF mais ce dernier se coupa en deux et seule la partie arrière put être remorquée jusqu’à Toulon après avoir été consolidée en Espagne, Ia partie avant ayant sombré.

Sinagot « Ile de Boëdec »

Ce bateau typique du golfe du Morbihan a été offert en 1975 par un père de famille de Séné, en remerciement pour lui avoir permis d’élever sa nombreuse famille.

Pinasse « LA TURQUOISE »

Offerte en ex-voto à Sainte-Anne d’Auray par un habitant de Port-Louis le 26 mai 1953.

Cuirassé « DUNKERQUE »

Maquette de 1967 offerte par un habitant de Saint-Malo rescapé du Dunkerque.

Bombardé par les Anglais lors de l’attaque de Mers-el-Kebir le 3 juin 1940, le Dunkerque est touché par un obus de 380 mm faisant 340 morts à son bord. Le Dunkerque réussit malgré tout à rallier Toulon où il sera sabordé en même temps que le Strasbourg en 1942, afin de ne pas tomber aux mains de l’ennemi.

Bateau « CROIX DU SUD »

Offert par une habitante des Côtes d’Armor ayant demandé la guérison de son petit garçon en 1965.

Dundee « Gilbert-Hélène »

Ce thonier immatriculé « EL 5147 »,naviguant uniquement à la voile, appartenait à un armateur du Vieux-Passage en Plouhinec (56), lequel en était aussi le patron alors qu’il était âgé de 71 ans. Pris dans une tempête après avoir quitté Concarneau le 7 août 1948 et ne pouvant plus manœuvrer, le bateau, livré aux éléments, dériva pour finalement s’échouer près du Guilvinec.

L’équipage, en partie de Riantec , s’était confié à Sainte-Anne et son patron avait tenu la barre 5 heures  durant. « Santez Anna, tennet-nig ar-en danger-man : Sainte-Anne, protégez-nous de ce danger ».

L’année suivante, le patron échappera à nouveau, grâce à Sainte-Anne, à un autre naufrage le 25 octobre 1949, à bord du thonier « Cœur de Jésus » de Locquénin, immatriculé EL 5717.

Diorama « Stella-Maris »

Ce thonier, construit à Belle-Ile en 1910 mais basé à Groix, a navigué jusqu’en 1938. Son nom évoque la Vierge Marie qui, comme Sainte-Anne, était la protectrice des marins. Le nom du navire est un nom latin signifiant « Etoile de la mer ». Le diorama a été réalisé vers 1940.

« Manureva »

Photo dédicacée par Alain Colas de son trimaran avec lequel il disparaîtra en mer en novembre 1978 entre Saint-Malo et les Antilles Françaises lors de la route du rhum.

Tableau « Amiral Gervais »

Le chalutier « Amiral Gervais », du port de Belle-Ile, reçut un énorme coup de mer le 10 décembre 1903 alors qu’il avait appareillé de Port-Louis la veille. Il rentra sain et sauf à quai le 12 décembre.

Vedette Lance-Torpilles n° 27

Offerte par un ébéniste finistérien pour sa guérison. La maquette est la reproduction exacte au 1/20 ème selon des plans fournis par le musée de la marine d’une vedette de la marine française. Cette réalisation date de mai 1963.

Tableau « Vœu des Arzonnais »

Tableau peint à l’occasion du 150 ème anniversaire du vœu réalisé en 1673 par une quarantaine de marins d’Arzon (56) embarqués à bord du « Foudroyant » et ayant survécu aux combats navals de Schooneveldt qui avaient opposé en juin 1763 la coalition franco-anglaise à la flotte hollandaise. Des vitraux de l’église d’Arzon commémorent ce combat et l’offrande initiale d’un ex-voto à Sainte-Anne.

Ce tableau votif, peint en 1852 par le peintre de marine Jules-Charles Dubois, est le seul en Morbihan qui représente un combat naval. Il symbolise le combat naval de 1763 avec échange de bordées entre vaisseaux à deux ponts, signe distinctif de l’évolution des navires dans le deuxième quart du 19 ème siècle.

Aviso « Commandant Rivière »

Cette maquette réalisée entièrement à la main à partir de bois et de fer, d’un poids de 30 kilos, a été offerte par un ancien marin de Lanester le jour de ses 75 ans. Dès 1968, lors d’un pèlerinage diocésain à Lourdes, ce morbihannais avait fait vœu de faire don de cette œuvre d’art à Sainte-Anne. Le Cdt Rivière évoque pour ce morbihannais des souvenirs émouvants puisqu’il y a embarqué pendant 42 mois au cours de la guerre 1914-1918.

Diorama « Six Frères »

En reconnaissance de la part du patron et de l’équipage de ce bateau sauvés par Sainte-Anne à l’Ile d’Yeu (Vendée) en octobre 1935.

Chalutier « Sainte-Anne d’Auray »

La maquette de ce chalutier lorientais construit à Saint-Nazaire en 1955 (38,80 mètres – 600 chevaux) a été réalisée en mer au 1/60 ème par son chef mécanicien riantécois. Elle a été apportée au Trésor de la Basilique en juin 1957.

Croiseur « Volta »

Ce croiseur dont une maquette figure aussi à la chapelle Notre-Dame de Pitié à Guidel était présent à Mers-el-Kebir lors de l’attaque de la flotte française par les Britanniques. Il réussira à rejoindre Toulon où il sera sabordé en 1942. Renfloué en 1943, il ne sera jamais réparé.

L’ex-voto du Trésor de la Basilique est un don d’un ancien marin d’Auray embarqué à bord du Volta pendant la guerre 1939-1945 avant qu’il ne soit sabordé ; il a été offert en octobre 2005, quelques jours après le décès de cet alréen, en remerciement du soutien apporté par Sainte-Anne au cours de sa maladie.

Tableau « Soutien du Pêcheur »

Ce bateau a appartenu à un riantécois sauvé à plusieurs reprises par Sainte-Anne pour laquelle il avait une parfaite dévotion ; ses parents ont effectué à plusieurs reprises le trajet à pied entre Riantec et Sainte-Anne d’Auray.

Bateaux en Bouteille

Ces bateaux ont des origines diverses. Parmi eux, l’on pourra remarquer que :

  • Celui de la bouteille avec bouchon tricolore a été offert en 1954 pour une prière exaucée auprès de l’épouse du donateur finistérien
  • Le « Simoun » a été offert en 1945
  • Une barque sous voiles en remerciement par un concarnois en 1999
  • Deux autres navires ont été offerts par un malouin en 1967.

Diorama « La Glaneuse d’Océan »

L’ex-voto a été offert par un marin de La Turballe (44) en reconnaissance à Sainte-Anne pour sa protection durant la tempête du 22 septembre 1942 alors qu’il était à bord de ce navire.

Ex-voto « Annie-Didier »

Cette maquette a été offerte en 1967 par un habitant de Saint-Malo (35) ayant fait également d’autres dons parmi lesquels des bateaux en bouteille.

« Le Galion de 1565 »

Cette maquette a été offerte par les marins de l’école des fusiliers-marins de Lorient.

Bateau « Anne et Joachim »

Offert en 1989 par un parent en remerciement d’une opération du coeur sur sa fille.

Cargo « Pierre-Louis Dreyfus »

Le Pierre-L.D était un cargo de 10000 tonnes. Commandé par un capitaine au long cours de l’ile d’Arz, il traversa l’Atlantique Nord à maintes reprises au cours de la deuxième guerre mondiale pour ravitailler la France. Il participa ensuite au débarquement des Alliés en Afrique du Nord et en Sicile. Pour avoir survécu ainsi que son équipage aux attaques des sous-marins et des avions ennemis, son commandant construisit de ses propres mains vers 1950 cette maquette qu’il déposa à Sainte-Anne d’Auray pour accomplir son vœu.

Goéleltte "l'Aimable Virginie"

Ce deux-mâts appartenait à Pierre-Marie Le Gloahec du Quéric-Larmor, village de Carnac. M. Le Gloahec en était aussi le capitaine. L'Aimable Virginie était une goélette de 78 tonneaux pour 19,71 mètres de longeur et 6 de largeur (source d'information : Loïc Le Gloahec - http://loiclegloahec.canalblog.com).

Bateau-vivier-langoustier

Ce bateau vivier-langoustier construit par un charpentier naval de Larmor-Plage a valu à son concepteur le titre de « meilleur ouvrier de France » à Paris en 1938. Cet ex-voto a été offert en mai 1968.

Armoiries de Paris

Les armoiries de la ville de Paris accompagnent les objets ayant servi à l’archevêque de Paris et aux cinq évêques bretons d’inaugurer l’autel du moment aux morts (marins et soldats disparus tant en mer qu’au cours de la 1 ère guerre mondiale) le 25 juillet 1937.

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Galerie Photos

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